Mercredi 27 septembre. 

Pour un retraité, un artiste peintre et un rttiste, comment rater une occasion pareille !!! 

Après les amuses gueules de Payolle et d'Arrens, une descente mythique nous attendait. Une vraie, une radicale, du lourd quoi! Direction le Pic du Midi par La Mongie. Vue sur le Pays Toy et le massif du Néouvielle (une petite larme de l'Eclaireur) et montée au Col de Sencours par la piste du Pic.

Après une petite réunion avec les copines de Sergio (Behh Behh), on bascule dans le vallon d'Arize. Là c'est du grandiose, c'est parti pour une descente "haute montagne" avec une variété de terrains inégalée. Du cassant, du portant, du roulant, mais toujours beau!

Petite halte contemplative (pourtant y avait pas de fille !) et reprise pour la partie la plus belle vers les cabanes d'Arize. Bonne nouvelle, se disait l'Eclaireur, le Sergio n'a pas crevé ! Et là c'est le drame : un dérailleur dans les brouches et ça se finira sans chaine pour le Yoyo malgré une réparation de fortune.

Celle là, même si elle n'est pas en Pays Toy, rentre dans le top 3 des Bigourdanes. A refaire urgemment avec les absents !

Le jeudi 16 septembre, deux surprises attendent l'Eclaireur. Le Cpdcsm se féminise et Yoyo a du retard à l'allumage.

Départ vers Argeles pour Sergio, Yoyo et l'Eclaireur. On y retrouve Béatrice qui poirote depuis 1/2 heure. C'est pas plus mal comme ça elle est toute de suite dans la philosophie du chacun sa merde.

Direction le Soulor avec navette à Arrens pour la "super roulante" directe rive droite. Enfin c'est ce que nous avais prédit le Chargé de la Logistique. En fait de roulante, on a eu droit à un arret contemplation au bout de demi heure, un portage de vélo 1 quart d'heure plus tard et un franchissement de tranchée comme en 14 !!!Entre ces passages "roulants" on a pu faire un peu de vélo!!!  Cela dit le décor était majestueux, le départ bucolique et à l'arrivée on a même rencontré un "Punk à Chien senior" (voir photo).

Sur ce, sur notre faim, on décida de s'en faire une petite de plus. Montée au col des Borderes pour attaquer la "Fulgurante". Là, chapeau l'artiste Yoyo: descente technique dans les bois, singles et passages à la limite et final sur une super piste roulante. Brève mais intense (d'où le flou des photos !), peut être un petit peu trop engagée pour la "descendeuse" de l'équipe, mais au final une journée bien  équilibrée et un brin poétique comme aurait mon ami le barde Gascon "Miqueu de Camélat".

La Fulgurante

Samedi 19 aout, les affaires reprennent à l'initiative de Yoyo (dit "la mobylette"). Soi disant qu'il y aurait une fenêtre de tir l'après midi sur les Hautes. Avec Sergio, on avait un doute, mais bon, la confiance au chargé de la logistique règne au CPDCSM. Pour tout dire, la confiance s'est étiolée au fur et à mesure qu'on s'approchait du terrain de jeu. Au final, à la Hourquette d'Ancizan c'était sec mais, de montagnes environnantes rien du tout. Brouillard et herbe fraîche! 

Cela dit, ce fut une aprés midi sans gouttes, sous le regard attendri des coustettes  et avec un cheminement plus qu'élégant jusqu'au Lac de Payolle. Les fondamentaux : traversée toute crête, piste roulante et final dans les bois avec des "singles" de toutes beauté. En prime l'inévitable crevaison du Sergio.

Le Yoyo vait fait le bon choix comme d',hab, même sa science de la météo est encore à améliorer!!!

Pendant que l'Eclaireur "porte sa croix" sur le bas du dos, le Yoyo et le Sergio poursuivent leur quête de spiritualité et de sensations divines ! Entre Figeac et Aire sur Adour ils ont montré une fois encore leur progression vers la vie éternelle et le Paradis des VVTistes. Saint Jacques (pas Anquetil, l'autre !) peut être fier de cette équipe soudée accompagnée du bon Samaritain!

C'était promis à Benoit, une nuit en refuge et la plus belle du Pays Toy. Le Philou a adhéré de suite et le Benoit nous est arrivé avec un Kayakiste haut de gamme, Aldric (avec un prénom pareil il ne devait pas être Bigourdan!).

Départ vendredi  21 avril de Chez l'Eclaireur à 15h30, direction chez Louisette. Par chance et grâce à la dextérité de Benoit, on a pu accéder au parking en bout de piste. Chaussage 50 mètres plus haut et arrivée au refuge pour le repas du soir. Une quinzaine de pensionnaires en tout! Après une nuit agitée accompagnée du "roucoulement ronflant" du crac du Kayak, on a attaqué à 8h avec une lumière fantastique.Arrivé au pied des ressauts de Coume Estrete, on a pu constater de visu que les profs de Gym avaient un physique supérieur aux retraités d'EDF. Putain quelle caisse l'Estanguet ! S'il remonte le courant du Bastan en Canoé à cette allure,  les truites n'auront pas le temps de le voir passer!

Les vieux ont tout de même fini au sommet dans un temps acceptable. On y a accueilli le guide Martens (d'Arrens) et ses deux charmantes clientes (gentilles mais avec un accent à couper au couteau et de la gueule comme j'aime; Ah le Toulousaines!) avec lesquelles on avait sympathisé à table la veille

Bref une montée idéale sur neige dure. Et ensuite que du bonheur sur neige transfo juste comme il faut. Du grand ski dans les vallons de droite jusqu'au pied du refuge.Petite bière au passage avec nos collègues d'un jour et descente jusqu'à la voiture.

Une rando nickel pour un groupe soudé dans la bonne humeur et sans contestation d'itinéraire!